Marathon de Paris 2012

Jacques Perreau

Je n’avais pas couru l’an dernier mais en 2010 et par rapport à 2010, j’ai vraiment eu l’impression cette année d’une marée de coureurs d’une densité incroyable au départ. Le marathon de Paris à passé un cap et devient une course de masse, un business mais heureusement avec toujours une très bonne et efficace organisation.

Marathon de Paris 2012
• Photo : DR : A.S.O

En allant récupérer mon dossard le samedi dans la matinée comme je le fais à chaque fois, je suis tombé sur une file d’attente de 200 mètre de long, du jamais vu… et dans l’après midi cela a été pire.

2 semaines avant la course, nous étions nombreux à nous demander s’il n’allait pas faire trop chaud, le moins que l’on puisse dire c’est que ça n’a pas été le cas, à peine 5° ce dimanche matin à 7h30, le sac en plastique était indispensable si on ne voulait pas geler sur place, malgré le froid, l’avant course est un moment magique où l’on se sent en communion avec les autres dans un mélange de bonheur intense de faire partie de cette fête et de crainte…

Lorsque l’on prend position dans le SAS, le sentiment est plutôt : « mais dans quelle galère je suis ? qu’est-ce que je fait là ? «
Puis très vite les dernières minutes s’écoulent, les rangs se resserrent, le coup de revolver retenti, la crainte s’évanouit, l’aventure commence.

J’avais décidé de suivre les meneurs d’allure de 3h15, ce sont des gars expérimentés mais qui ont tendance à jouer au yoyo tantôt ralentissant tantôt relançant comme des dingues !!!

Au 20ème km, Alain Castelnau vient à ma rencontre, je suis content de le voir, je suis en pleine forme, les kilomètres s’égrainent à un rythme de métronome, le 30ème km arrive en 2h18mn soit pile 13Km/h.

A partir du 32ème je ressens une fatigue, je ralenti un peu à 12 km/h jusqu’au 35ème, je sens que la suite sera très dur, Heidi nous a rejoint, je suis encadré de mes 2 anges gardiens, heureusement….

A partir du 37ème, je rentre dans un long tunnel, j’ai froid, le vent est terrible, Heidi et Alain me protègent en courant juste devant moi. Je puise dans mes dernières ressources pour continuer, je n’ai mal nulle part mais je n’avance plus.

Je franchis la ligne d’arrivée avec un soulagement indescriptible en 3h24mn23s, j’ai cru abandonner 10 fois durant les 10 derniers kms. J’ai totalement subitcette fin de course, à la différence de 2009 et 2010 où je n’avais faibli qu’au 40ème.

Comme me disait notre Gary, dit le sage, le déroulement d’un marathon n’est jamais écrit d’avance, malgré une solide préparation, 450kms d’entrainement, il faut se rendre à l’évidence c’est à chaque fois l’inconnu.

Un GRAND bravo à Tim qui se place 128ème ce qui ne s’est jamais vu pour l’USMM pour Paris (sauf erreur de ma part). Mais aussi aux autres « finishers », Jean Jacques Jacquet, Olivier Chevereau, et surtout Gary Travailleur, Laurent Michelet et Daniel Fomoa pour qui c’était leur première participation à un marathon. (NB : je n’ai pas vu Valérie Chagnaud dans la liste).
PS J-Jacques : Valérie, comme indiqué sur Facebook, a réussi à récupérer un dossard la veille de la course et termine en 4h02mn2s. Dossard 52026.

Nom Prénom Temps réel Class.  Cat Class. Scratch Catégorie
MEIER Timothy 02:40:19 128 93 SH1 1169
PERREAU Jacques 03:24:23 4394 462 VH2 8533
CHEVEREAU Olivier 03:26:04 4789 1811 VH1 4261
FOMOA Daniel 03:35:03 7482 2770 VH1 29213
TRAVAILLEUR Garry 03:39:11 8614 3773 SH1 19117
JACQUET Jean-Jacques 03:43:32 9845 1175 VH2 10179
MICHELET Laurent 04:01:39 16530 5704 VH1 23214

32980 arrivants pour 34297 partants
9504 VH1
4359 VH2
11366 SH1

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Vous pourrez visualiser vos photos personnelles sur www.maindruphoto.com

Marathon de Paris 2012
• Photo prise au 37ème km par l'entraîneur du club du XV Serge MILLON


Commentaires (4)
1. David le 18/04/2012 18:34
Bravo à tous!
Félicitations aux "anciens" qui ont tenu la route et aux "novices "(qui ne le sont plus) qui ont réalisé des temps plus qu'honorables pour cette première.
Enfin les commentaires confirment que le Marathon c'est souvent comme la météo, imprévisible....allez courage, bonne récuperation et à bientôt pour d'autres aventures.

David
2. Daniel FOMOA le 19/04/2012 11:54
Marathon de Paris 2012

Pour tout vous dire, une semaine avant le marathon je stressais pas mal. Toutes les questions qui me viennent dans la tête : est ce que je vais y arriver, j'espère ne pas avoir des crampes, ce fameux mur dont parle tout le monde, j'espère qu'il n'arrivera pas trop tôt.
Je craignais qu'il pleuve aussi car avec 5 petits degrés plus le vent, je pense que cette dernière ne serait pas la bienvenue.
Finalement, après les premiers kilos, j'ai vu que tout se passait bien dans l'ensemble et que ce stress s'estompait au fur et à mesure.
Un marathon n'est jamais gangné d'avance, on droit tenir compte de pas mal de paramètres.
Pour une première participation, je suis fier de mon temps (3:35).
À refaire ? Oui pas tout de suite. Je préfère me concentrer un peu sur les 10 kms et le semi pour améliorer mon chrono.
Le semi en 1:30 ! Pourquoi pas, tout est possible !
3. bruno le 20/04/2012 11:49
Trop fort les gars. Encore bravo pour les braves!
4. Garry Travailleur le 21/04/2012 17:42
Le Marathon quel monde à part!!!!!
Au moment du départ rien n'est joué d'avance, mais au fur et à mesure des 1er kilos le stress disparaît et l'on se concentre sur sa course. Pour ma part j'ai fait une grosse erreur de débutant, c'est à dire prendre un nouveau produit avant le départ. Je l'ai payé cash au 22km. Après j'ai relancé la machine mais au 35km plus de forces pour courir à mon allure (donc je me suis arrêté 3 fois), et une belle étoile de Paris club 8 m'a amené du 38km jusqu’à la ligne d'arrivée (merci à cette belle étoile). Malgré tout ça reste une belle expérience et pour ma part à refaire, mais avec les autres copains du club j'espère.
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