Pour essayer de me détendre, je cours. C'est original comme méthode. Il faut bien dire la vérité : je suis un personnage odieux, antipathique, jaloux et irritable en permanence (En un mot ? Un conna##). Donc pour essayer d'être supportable, je vais courir. Autant commencer par la fin : ça ne sert à rien. Enfin si : quand je cours, je ne casse pas les pieds de mon entourage.
Je crois même savoir que mon entourage souhaiterait me voir préparer des courses très longues - et comme je cours trèèèèès lentement, mon entourage serait sur de pouvoir passer l'hiver au calme. Ça lui laisserait même peut-être le temps de changer la serrure; voir carrément de changer d'adresse, mais je digresse.
Donc je m'entraine avec frénésie (elle est charmante), et ce samedi : la grande classique de l'hiver ! La course à biffer en priorité sur son calepin ! Le 5km de Malakoff bien sur !
Je vais donc vous raconter, dés à présent la course.
Comment ça c'est demain ? Et alors ?
Après une semaine d'entrainement studieuse, et diététique, je suis prêt à affronter les plus grands champions venus de tout le département. Un échauffement parfait. Bien moulé (on peut dire aussi que j'ai de l'embonpoint, mais c'est pas gentil) dans mon maillot blanc et rouge, je suis, il faut bien l'avouer, une arme de guerre...
Le départ est donné ! Je pars en tête ! ou presque.
Le défaut de cette course, c'est qu'au bout de 400mètres, elle passe devant chez moi.
Le chat miaulait.
Je me suis arrêté pour lui donner des croquettes.